MARD
Comment résoudre des litiges à l'amiable ?
Honore DE BALSAC a écrit « un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès ».
Près de deux siècles plus tard, les modes amiables de règlement des différends offrent à l’Avocat l’opportunité d’adapter la formule de Balzac, « mieux vaut un bon arrangement qu'un mauvais procès ».
En effet, dans le paysage juridique contemporain la recherche de règlements amiables aux différends se développe à mesure que les parties en litige, ainsi que les acteurs du dispositif judiciaire, reconnaissent les bénéfices de tels modes de règlement. Bénéfices en termes de coût, de temps, et d'impact émotionnel.
Les Modes Amiables de Règlement des Différends (MARD), tels que la médiation et la conciliation, la procédure participative et le droit collaboratif, offrent des alternatives précieuses au procès traditionnel. Ces méthodes permettent souvent de parvenir à des solutions plus personnalisées et satisfactoires renforçant ainsi la pérennité des accords obtenus.
Dans ce contexte, le rôle de l'avocat a évolué. Traditionnellement vu comme un gladiateur dans l'arène judiciaire, l'avocat dans les MARD adopte des rôles plus variés : il devient un facilitateur, un conseiller, et parfois même un médiateur.
Maître Christelle Ouillon est présidente de l'association Avocats Varois pour la Résolution Amiable des Litiges (AVRAL), qui regroupe plusieurs avocats inscrits au barreau de Toulon et formés aux MARD.
Déjà certifiée en droit collaboratif depuis 2015 elle est depuis 2024 titulaire du diplôme universitaire sur les Modes Amiables de Règlement des Différends, avec lequel elle pourra exercer aussi la fonction de médiateur.
